14 juin – Journée mondiale du bien-être : Et si on parlait de bien-être… menstruel ?

Chaque année, la Journée mondiale du bien-être (Global Wellness Day) nous invite à ralentir, respirer, prendre soin de nous.
Mais pourquoi ne pas élargir cette vision du bien-être ? Et si, cette année, on osait enfin parler de bien-être menstruel ?
Nos règles, nos cycles, notre énergie fluctuante… méritent d’être pleinement intégrés à cette quête de mieux-être physique, émotionnel et mental.

Bien-être et cycle menstruel : un sujet encore trop peu abordé

Quand on pense au mot « bien-être », on imagine souvent yoga, spa, alimentation saine, silence apaisant… mais rarement le cycle menstruel, les règles, la préménopause ou la ménopause. Pourtant, le cycle a un impact profond sur le quotidien des personnes menstruées.

Quelques chiffres :

  • 90 % des femmes ressentent des symptômes prémenstruels (fatigue, douleurs, irritabilité…).
  • 1 femme sur 2 souffre régulièrement de douleurs menstruelles.
  • 1 femme sur 20 est touchée par un trouble dysphorique prémenstruel (TDPM).

Alors pourquoi vivre ces phases en silence ou dans l’inconfort ? Et si on apprenait à écouter notre corps et à en faire un allié ?

Pourquoi le bien-être menstruel est essentiel

Le bien-être menstruel, c’est :

  • Comprendre son cycle hormonal et ses différentes phases (règles, ovulation, phase lutéale…).
  • Adapter son mode de vie selon ses besoins (repos, mouvement, alimentation, activité pro…).
  • Choisir des protections menstruelles respectueuses de soi et de la planète (si possible)
  • Briser les tabous autour des règles et de la ménopause.
  • Participer à des cercles de parole ou des ateliers d’éducation menstruelle.

En parallèle, près de 2 millions de femmes en France sont concernées par la précarité menstruelle, et environ 10 % souffrent d’endométriose.

Mais le bien-être menstruel ne s’arrête pas aux règles. Il concerne aussi la préménopause et la ménopause, souvent invisibilisées dans nos parcours de santé.

Préménopause : une phase naturelle, encore trop ignorée

La préménopause débute souvent entre 40 et 50 ans et dure de 2 à 8 ans. Pourtant, seulement 28 % des femmes sont informées de cette transition.

Elle peut entraîner :

  • Insomnie (56,9 %)
  • Bouffées de chaleur (25 %)
  • Risque accru de dépression (+40 %)
  • Diminution de la variabilité cardiaque (–20 à 30 %)

Mieux comprendre la préménopause, c’est anticiper les changements, réduire les angoisses, et surtout reprendre le pouvoir sur son corps.

Ménopause : le « second printemps »

En France, la ménopause survient autour de 50–52 ans. Chaque année, 400 000 femmes y entrent. D’ici 2030, on comptera 1,2 milliard de femmes ménopausées dans le monde.

Les symptômes les plus courants :

  • Bouffées de chaleur (65–75 %)
  • Troubles du sommeil (50 %)
  • Troubles psychiques (jusqu’à 70 %)
  • Fragilité osseuse : 1 femme sur 3 souffrira d’ostéoporose postménopause
  • Risque cardiovasculaire multiplié par 2,7

Mais la ménopause peut aussi être un moment de renouveau. En Asie, on parle même de « second printemps » : un temps de sagesse, d’écoute de soi et de puissance retrouvée.

Bien-être menstruel = autonomie + douceur + puissance

Dans mes ateliers comme Kiffe Ton Cycle, je vois régulièrement les transformations profondes qu’une meilleure connaissance de soi peut offrir.

Redonner une place à chaque phase du cycle, c’est cultiver :
🌸 L’autonomie
🌸 La douceur envers soi-même
🌸 Une nouvelle forme de puissance

Et si tu faisais un petit pas aujourd’hui ?

À cette occasion, je t’invite à prendre un instant pour :
✨ Noter comment tu te sens aujourd’hui dans ton cycle
✨ Te demander : de quoi ai-je besoin pour me sentir un peu plus alignée ?

Besoin d’aller plus loin ? Je suis là pour t’accompagner à travers des ateliers, des ressources gratuites, des espaces d’échange.

👉 Tout est à retrouver ici, sur ce blog, ou sur Instagram .

Le bien-être global inclut notre santé hormonale.
Du premier cycle à la ménopause, chaque étape mérite reconnaissance, soin, écoute.

Et si, cette année, on décidait d’inclure tout notre corps cyclique dans notre vision du bien-être ?